FONDATION DU DOMAINE FAMILIAL EN 1927 PAR PIERRE ANDRÉ

Pierre Andre domaine Ardhuy

Né en 1895 à Nancy dans un milieu modeste, il travaille à Paris quand la Grande Guerre éclate. Fait prisonnier, il restera marqué à jamais par cette épreuve, qui lui donnera un courage et une volonté incomparables. Il travaille à Paris et commence à vendre dans les années 1920 ses premiers vins de Bourgogne, rapidement pour son propre compte avec l’entreprise qu’il créée avec son épouse Ida Fage.

Il tombe amoureux de la Bourgogne et comme les affaires marchent bien, ils deviennent propriétaire en 1927 du « Château aux tuiles jaunes » à Aloxe-Corton ainsi que d’une première parcelle à Aloxe-Corton. Il pose ainsi les fondations de notre Domaine. Son esprit visionnaire et entrepreneur nous guide encore aujourd’hui.

Un peu d'histoire

Pierre André est un véritable bâtisseur : acquisition de caves et chais sur Aloxe-Corton en 1932, achat d’une parcelle de Clos de Vougeot en 1933. En 1937 il est nommé Chevalier dans l’ordre national de la Légion d’honneur. En 1938, une opportunité le fait également entrer dans la restauration en achetant le célèbre restaurant de la Reine Pédauque à Paris. Il y célèbrera le plaisir du vin et de la bonne chère, comme en témoignent les fameux « dîners aux 3 magnums » courus du tout-Paris !

En août 1940, Pierre André achète le Clos des Langres, en vente depuis plus de 10 ans, ainsi que d’autres vignes. Il poursuit ses acquisitions de vignes afin de constituer le parcellaire du Domaine presque comme nous le connaissons aujourd’hui.

Après-guerre, Pierre André poursuit son développement en achetant en 1949 l’hôtel de Brian à Beaune (ayant appartenu à la Famille Montoy) pour y installer les Caves-Expositions de la Reine Pédauque, véritable innovation en termes de marketing et de communication, accueillant des milliers de visiteurs chaque année. Le tourisme viticole dans notre région lui doit beaucoup et nous sommes fiers de perpétuer ce sens de l’accueil en ouvrant grand les portes du Domaine d’Ardhuy à tous les amateurs.

En 1955, des problèmes de santé l’obligent à passer la main à son gendre, Gabriel Liogier-d’Ardhuy.

Pierre André décède en 1972.