Gevrey-Chambertin 2019

Étymologie

– Creux Brouillard : Cette grande parcelle, à Gevrey-Chambertin, est située sous la D 974 Dijon – Beaune et son relief légèrement en creux explique la première partie de son nom. Ceux qui ont noté sur le cadastre « Brouillard » ont confondu l’ancien français Brouillas « brouillard » avec l’ancien français Breuillat, dérivé de Breuil « petit territoire », puis « bois, buisson, fourré » – du latin vulgaire *BROGILUS, calqué sur le gaulois BROGILOS. Breuillat aurait été le mot exact, car dans ce terrain en creux poussaient des buissons ou des taillis qui ont disparu, lorsqu’il a été planté en vigne.
– Croix des Champs : À Gevrey-Chambertin, le gibet était dressé là, non loin de Jouise, au bord d’une route très fréquentée, comme l’étaient beaucoup de gibets au Moyen-Âge. On laissait les corps des pendus à la vue de tous les passants pour leur donner à réfléchir. (Cf. Croix) et (Cf. Chaffaud).
– Le Fourneau : À Gevrey-Chambertin, des fourneaux étaient dressés sur cette parcelle, le long de la D 974 Dijon – Beaune, et les habitants allaient y traiter les nodules de fer qu’ils avaient trouvés dans les champs (Cf. Four).
– La Platière : À Gevrey-Chambertin, dans les Bas, c’est le nom de deux parcelles sous Grands Champs. (Cf. Platerre, La). Platère, en patois bourguignon, est une altération de l’ancien français Platière, dérivé de Plat, qui désigne un terrain plat, en bas d’une colline. Il peut s’agir d’un terrain labouré et cultivé où l’on faisait des Plates ou sillons avant que la vigne n’y soit plantée. Ce mot est surtout représenté en Bourgogne du Sud et dans la plaine de la Saône.
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